MP-0000.25.935 | Ishbel Maria Coutts Majoribanks, comtesse d'Aberdeen, 1891
Ishbel Maria Coutts Majoribanks, comtesse d'Aberdeen, 1891
Anonyme - Anonymous
1891, 19e siècle
Plaque de verre au collodion humide
8 x 10 cm
Don de Mr. Stanley G. Triggs
MP-0000.25.935
© Musée McCord
Description
Mots-clés : féminin (18977) , Photographie (77678) , portrait (53879)
Clefs pour l'histoire
Dans les usines de confection de vêtements de la seconde moitié du XIXe siècle, on fabrique du prêt-à-porter - essentiellement des vêtements masculins - ainsi que des vêtements féminins ne demandant pas d'ajustement (cape, jupe, etc.).
Dans ce contexte, les robes et les costumes faits sur mesure par des artisans mettent en valeur la richesse et les goûts raffinés de la bourgeoisie. Les petits artisans comme les tailleurs, les brodeuses les cordonniers-maroquiniers, qui confectionnent vêtements, chaussures et cuirs sur mesure, peuvent encore survivre. Mais leur avenir est incertain. La production de masse envahira sous peu l'industrie du vêtement.
Source : circuit web 'Tout nouveau, tout beau, la techno' de Jacques G. Ruelland, Université de Montréal (Voir sous l'onglet Liens)
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Quoi
Quoique considérés comme des habits de luxe, les vêtements brodés sont portés à l'intérieur des maisons par les dames de la bourgeoisie montréalaise. Cette mode disparaît toutefois au début du XXe siècle.
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Où
Les journaux féminins invitent les dames à broder. Les diagrammes et modèles imprimés sont légions. En 1886, Thérèse de Dillmont, aristocrate viennoise, publie une Encyclopédie de la broderie, traduite en 17 langues et vendue à deux millions d'exemplaires.
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Quand
À la fin du XIXe siècle, les fils sont disponibles dans un grand nombre de couleurs. Aux tissus habituels se joignent le coton et l'étamine.
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Qui
La femme photographiée ici est Lady Aberdeen, ou Ishbel Maria Coutts Marjoribanks Gordon, l'épouse de lord Aberdeen qui fut gouverneur général du Canada de 1893 à 1898.
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