MP-0000.25.254.2 | Laboratoire d'hygiène, Pavillon de médecine, Université McGill, Montréal, QC, vers 1895
Laboratoire d'hygiène, Pavillon de médecine, Université McGill, Montréal, QC, vers 1895
Anonyme - Anonymous
Vers 1895, 19e siècle
Plaque sèche à la gélatine
8 x 8 cm
Don de Mr. Stanley G. Triggs
MP-0000.25.254.2
© Musée McCord
Description
Mots-clés : Architecture (8647) , enseignement (709) , Photographie (77678)
Clefs pour l'histoire
En 1867, le chirurgien anglais Joseph Lister fait connaître deux techniques de prévention des maladies : l'asepsie, qui consiste à prévenir l'infection en éliminant les microbes avant qu'ils contaminent un être vivant; et l'antisepsie, qui combat les microbes l'ayant déjà contaminé. Ces deux techniques révolutionnent les soins de santé partout dans le monde. À Montréal, les nouvelles consignes d'hygiène seront très rapidement adoptées; l'Hôpital Royal Victoria, ouvert en 1894, sera conçu en fonction de celles-ci et doté d'un laboratoire où elles seront enseignées.
Alarmés par le mauvais état de santé de la population ouvrière, les médecins hygiénistes de Montréal, véritables philanthropes, travaillent à la prévention des épidémies et combattent d'autres fléaux tenus responsables, au même titre que les microbes, de la mauvaise santé : la maladie mentale, la pauvreté, la criminalité, l'alcoolisme, l'ignorance et les maladies liées au travail en industrie. Ils contribuent largement à ce que chacun prenne l'habitude « d'écouter son corps » et d'observer les règles d'hygiène.
Source : circuit web 'Tout nouveau, tout beau, la techno' de Jacques G. Ruelland, Université de Montréal (Voir sous l'onglet Liens)
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Quoi
À Montréal, l'Université McGill (créée en 1821) et l'Hôpital Royal Victoria innovent en enseignant cette toute nouvelle discipline pour l'époque : l'hygiène - qui englobe les méthodes de Lister.
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Où
Les cours de médecine de l'Université McGill se donnent à l'Hôpital Royal Victoria, dès son ouverture, en 1894.
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Quand
Les étudiants en médecine de McGill doivent faire un stage de formation en Europe avant de revenir étudier à Montréal. Au XIXe siècle, la médecine canadienne profite ainsi des progrès de la médecine européenne.
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Qui
À la fin du XIXe siècle, l'hygiène est devenue une des grandes préoccupations des autorités médicales et politiques.
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