II-292807.0.2 | Intérieur d'une salle de classe, copie réalisée pour Mme W. H. Maxon, 1929
Intérieur d'une salle de classe, copie réalisée pour Mme W. H. Maxon, 1929
Anonyme - Anonymous
1929, 20e siècle
Gélatine argentique
20 x 25 cm
Achat de l'Associated Screen News Ltd.
II-292807.0.2
© Musée McCord
Description
Mots-clés : école (10) , élève (1) , féminine (37) , intérieur (33) , Occupation (1110) , occupation (332) , Photographie (77678) , professeur (1) , salle de classe (1) , travail (392)
Clefs pour l'histoire
Au Québec et en Ontario, les instituteurs et institutrices se comptent par milliers. Ils n'ont pas tous été formés dans les écoles normales, loin de là ! La grande majorité a obtenu un brevet décerné par un bureau d'examinateurs. Les titulaires d'un diplôme d'école normale se perçoivent comme l'élite de leur profession. Ils enseignent surtout dans les écoles des grandes villes, là où les salaires sont meilleurs et où il y a des chances d'avancement. Un instituteur peut rêver, en effet, de devenir directeur d'école. Il faut dire qu'en 1870, le salaire annuel d'une enseignante à la campagne est d'environ 80 $ ! Or, les instituteurs de la Commission des écoles catholiques de Montréal (CECM) gagnent 600 $ en moyenne par année et un directeur d'école, 1 000 $. Et les institutrices de la CECM ? Oups ! On n'a pas construit d'écoles de filles. Les institutrices doivent donc enseigner chez elle pour moins de 200 $ par année !
Source : circuit web 'Des villes et des métiers en mutation' de Robert Gagnon, Université du Québec à Montréal (Voir sous l'onglet Liens)
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Quoi
Photographie d'une classe où des jeunes filles travaillent sous la surveillance de leur institutrice.
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Où
L'endroit est inconnu, mais le fait que la classe soit composée uniquement de filles indique qu'il s'agit probablement d'une ville comme Montréal, où la mixité en matière d'éducation n'est pas tolérée.
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Quand
Cette photographie aurait été prise au tournant du 20e siècle.
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Qui
Cette photographie illustre parfaitement l'enseignement plutôt strict et formel que recevaient les jeunes filles au début du 20e siècle.
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