1971.22.201 | Chaise
Vers 1870, 19e siècle
96.5 x 103.5 x 54 cm
Don du Dr. Berton A. Puddington Estate
1971.22.201
Cet artefact appartient au : © Musée du Nouveau-Brunswick
Description
Mots-clés :
Clefs pour l'histoire
Si le cuisinier était seul maître à bord dans la cantine, le dortoir était la chasse gardée du contremaître du camp, ou « taureau des bois ». Isolé au milieu des forêts enneigées, le camp s'apparentait à un navire en haute mer, où l'identité du capitaine ne faisait aucun doute. Debout avant tout le monde dans le dortoir, le contremaître dirigeait ses hommes vers la « cookerie » pour le petit déjeuner. Une fois sur le chantier d'abattage, il se montrait très productif, travaillant plus vite et plus fort que n'importe quel autre bûcheron. Les soirs de semaine, les lumières s'éteignaient à 21 heures, et il n'y avait pas grand-chose d'autre à faire que de dormir.
On transformait de vieux barils, des boîtes et divers rebus de bois en meubles pour l'intérieur et l'extérieur du camp. Des causeuses telles que celle-ci étaient probablement utilisées par des musiciens ou des conteurs d'histoires, qui, les samedis soirs, occupaient une place spéciale dans le camp, procurant animation et divertissement.
Source : circuit web 'En bûcher un coup : La vie de bûcheron au Nouveau-Brunswick' de Musée du Nouveau-Brunswick (Voir sous l'onglet Liens)
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Quoi
Le siège de cette chaise est fait de deux pièces de bois. Les pattes et les bâtons sont fixés à l'aide de chevilles, tandis que le dossier est cloué.
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Où
Les meubles utilisés dans le camp étaient fabriqués sur place, près d'une réserve de matériaux facile d'accès.
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Quand
Les meubles de ce genre étaient habituellement confectionnés le dimanche.
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Qui
Certains contremaîtres engageaient des musiciens et des chanteurs n'ayant aucune expérience dans la coupe du bois afin de divertir les travailleurs.
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